Trump arrêtera-t-il la guerre à Gaza pour le Nobel ?

Le président français Emmanuel Macron a déclaré que seul Donald Trump pourrait mettre fin à la guerre à Gaza, s'il souhaite réellement obtenir le prix Nobel de la paix. Dans une interview accordée à la chaîne BFM TV en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, Macron a souligné que ce sont les États-Unis, et non l'Europe, qui fournissent à Israël les armes permettant la poursuite de la guerre.

« Il y a une personne qui peut agir, et c'est le président des États-Unis. Nous ne fournissons pas les armes qui permettent de mener la guerre à Gaza. Ce sont les États-Unis qui le font », a affirmé le chef d'État français.

Trump, qui est revenu pour la première fois en six ans à la tribune des Nations Unies, a prononcé un discours virulent, rejetant la reconnaissance de l'État palestinien par les pays occidentaux, qu'il a qualifiée de « récompense » pour le Hamas.

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Cependant, il a déclaré aux délégués : « Nous devons immédiatement arrêter la guerre à Gaza. Nous devons immédiatement engager des négociations de paix. »

Macron a rebondi sur cette déclaration : « Je vois un président américain qui veut la paix et le prix Nobel de la paix. Le prix Nobel est possible seulement si vous mettez fin à ce conflit. »

Le Cambodge, Israël et le Pakistan ont précédemment proposé la candidature de Trump pour le prix Nobel de la paix en reconnaissance de sa médiation dans des accords de paix et des cessez-le-feu.

Trump affirme lui-même qu'au cours d'un second mandat, il a « mis fin à sept guerres interminables », citant des conflits allant du Kosovo à l'Iran, et qu'il a sauvé « des millions de vies ». Le lauréat du prix sera annoncé le 10 octobre à Oslo.

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Cependant, le discours de Trump à l'ONU mêlait auto-promotion et critiques envers l'organisation, la migration et les énergies « vertes ». Il a accusé l'ONU de « financer des attaques » contre les pays occidentaux à travers ses programmes de migration et a qualifié les changements climatiques de « supercherie ».

Selon Trump, l'Europe est « détruite » par la migration et des « idées énergétiques suicidaires ». Il a exhorté les dirigeants à suivre l'exemple des États-Unis, à fermer leurs frontières et à revenir aux sources d'énergie traditionnelles.