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Trump a fait pression pour accélérer les expulsions, notamment en envoyant des migrants dans des pays tiers.

Le Nigeria rejette la

Le ministre des Affaires étrangères du Nigeria a déclaré que les États-Unis exerçaient des pressions sur les pays africains pour qu'ils acceptent des déportés vénézuéliens, dont certains directement sortis de prison. Cependant, le pays le plus peuplé d'Afrique a fait savoir qu’il pouvait pas les accueillir en raison de ses propres problèmes.

Cette semaine, l'administration du président Donald Trump a demandé à cinq présidents africains en visite à la Maison-Blanche d'accepter des migrants d'autres pays lorsque ceux-ci sont expulsés par les États-Unis, ont indiqué deux responsables ayant pris connaissance des discussions à l'agence de presse Reuters.

Yusuf Tuggar, le ministre nigérian des Affaires étrangères, a indiqué jeudi soir sur la chaîne locale Channels TV que le Nigeria ne pouvait pas accepter cette demande.

"Il faut également garder à l'esprit que les États-Unis exercent une pression considérable sur les pays africains pour qu'ils acceptent des Vénézuéliens expulsés des États-Unis, dont certains directement sortis de prison", a-t-il affirmé depuis le Brésil, où il assistait à un sommet des BRICS.

Nos propres problèmes

"Il serait difficile pour un pays comme le Nigeria d'accepter des prisonniers vénézuéliens. Nous avons déjà suffisamment de problèmes à gérer", a-t-il ajouté, en faisant référence à la population de 230 millions d'habitants de son pays.

La Maison-Blanche n'a pas répondu aux demandes de commentaires.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a fait pression pour accélérer les expulsions, notamment en envoyant des migrants dans des pays tiers lorsque des problèmes ou des retards surviennent pour les renvoyer dans leurs pays d'origine.

Cette semaine, il a reçu à la Maison-Blanche les présidents du Liberia, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, de la Mauritanie et du Gabon.

Selon un responsable américain et un responsable libérien, il a présenté un plan demandant aux pays africains d'accueillir des migrants d'autres pays lorsque ceux-ci sont expulsés par les États-Unis.

Le Wall Street Journal a rapporté mercredi qu'un document interne du Département d'État, envoyé aux gouvernements africains avant la réunion, les exhortait à accepter le "transfert digne, sûr et rapide depuis les États-Unis" de ressortissants de pays tiers.

La semaine dernière, huit migrants, apparemment avec des casiers judiciaires, ont été expulsés des États-Unis vers le Soudan du Sud après une bataille juridique.

Parmi les huit, un seul est originaire du Soudan du Sud. Les autres comprenaient deux personnes de la Birmanie, deux de Cuba, et une de chacun des pays suivants : Vietnam, Laos et Mexique.

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