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Le président de transition du Mali s'est vu accorder un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable "autant de fois que nécessaire" et sans élection.

Goïta promulgue la loi prolongeant sa présidence de transition

Le président de transition du Mali Assimi Goïta s’est vu octroyer un mandat présidentiel de cinq ans, renouvelable « autant de fois que nécessaire » et sans élection, selon une loi rendue publique jeudi.

L'approbation de cette mesure par le général Assimi Goïta était largement attendue depuis plusieurs jours, et fait suite à l'adoption du projet de loi par l'organe législatif nommé par les militaires, la semaine dernière.

La loi, qui a été divulguée au public après avoir été signée par Goïta mardi, lui permet de diriger le pays d'Afrique de l'Ouest jusqu'à au moins 2030.

Autant de fois que nécessaire

Le Conseil des ministres avait déjà adopté cette mesure le mois dernier. En vertu de cette loi, Goïta pourra exercer « en tant que chef de l'État pour un mandat de cinq (05) ans, renouvelable autant de fois que nécessaire, jusqu'à ce que le pays soit pacifié ».

Lorsqu'il a pris le pouvoir, Goïta avait insisté sur l'engagement du Mali dans la lutte contre la violence des terroristes et avait initialement promis un retour à un régime civil.

Dissolution des partis politiques

Plus tôt cette année, une consultation nationale dirigée par le pouvoir militaire a recommandé de proclamer Goïta président sans élection pour un mandat renouvelable de cinq ans.

La même assemblée – boycottée par la plupart des groupes politiques – a également recommandé la dissolution des partis politiques et un durcissement des règles pour leur création.

Tournant décisif

Par la suite, le gouvernement malien a annoncé en mai la dissolution de tous les partis politiques, ainsi qu'une interdiction des rassemblements.

Le régime de Goïta a marqué un tournant dans les relations du Mali avec l'Occident. Le pays a rompu ses liens avec la France et d'autres anciens alliés pour se tourner vers d’autres partenaires.

Le Mali et ses voisins, le Burkina Faso et le Niger, également sous régime militaire, se sont associés pour créer leur propre confédération, l'Alliance des États du Sahel (AES), et ont annoncé la formation d'une force commune de 5 000 hommes pour des opérations militaires conjointes.

Depuis 2012, le Mali est plongé dans une violence perpétrée par des groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda, ainsi que par d'autres organisations criminelles.

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