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%L'analyste ukrainien Maksym Skrypchenko déclare que la priorité du président américain sera les intérêts américains, suscitant des inquiétudes concernant les accords bilatéraux avec la Russie qui pourraient contourner l'Ukraine.
Une nouvelle phase potentiellement décisive des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine débute vendredi, lorsque le président américain Donald Trump se réunit en tête-à-tête avec son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska – leur première rencontre en face-à-face depuis le début du conflit il y a plus de trois ans.
Cette réunion cruciale, prévue à la base militaire commune Elmendorf-Richardson à Anchorage, marquera également les premiers pourparlers directs entre des présidents en exercice des États-Unis et de la Russie depuis juin 2021, lorsque l'ancien président Joe Biden avait rencontré Poutine à Genève.
Pour Trump et Poutine, leur dernière rencontre bilatérale remonte au sommet du G20 à Osaka en 2019.
A noter que président ukrainien Volodymyr Zelensky n’est pas convié à ces pourparlers. Bien que Trump ait déclaré qu'il pourrait appeler Zelensky pour une discussion de suivi en fonction des résultats de vendredi, le sommet en Alaska se tiendra sans tiers – un format qui suscite des inquiétudes à Kiev.
Cette rencontre fait suite à trois récentes séries de pourparlers directs entre Moscou et Kiev à Istanbul – les 16 mai, 2 juin et 23 juillet – qui ont permis d'importants échanges de prisonniers et des projets de mémorandums définissant les positions des deux parties pour un futur accord de paix.
Cinq principes communs
Avant le sommet, Zelensky s'est engagé dans une intense diplomatie avec les États-Unis et leurs alliés européens. Sa prise de parole la plus notable a eu lieu lors d'une conférence de presse à Berlin aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, après une visioconférence avec Trump et des dirigeants européens.
Zelensky a déclaré qu'ils avaient convenu de cinq principes communs pour mettre fin à la guerre, avec un cessez-le-feu immédiat en tête des priorités de l'Ukraine. Kiev insiste sur le fait que des pourparlers substantiels avec la Russie ne peuvent commencer qu'après l'arrêt des hostilités.
Il a également souligné la nécessité de garanties de sécurité fiables, notant que Trump a exprimé son soutien à de telles assurances lors de l'appel vidéo et a signalé la volonté de Washington d'aider à les fournir.
Concernant les différends territoriaux, Zelensky a insisté sur le fait que « la question ne peut être discutée qu'exclusivement avec l'Ukraine » – une position qu'il affirme être soutenue par tous les partenaires – et a rejeté tout retrait des forces ukrainiennes des zones sous contrôle russe.
Zelensky a également réitéré que Moscou ne devrait pas avoir de droit de veto sur les aspirations de l'Ukraine à rejoindre l'OTAN ou l'UE, qui se sont intensifiées depuis le début de la guerre en février 2022.
Poussant pour un futur format trilatéral impliquant lui-même, Trump et Poutine, le dirigeant ukrainien a exhorté à renforcer les sanctions si la Russie refuse un cessez-le-feu en Alaska.
« Ce sont des principes efficaces, et il est important qu'ils fonctionnent », a-t-il insisté.
Les attentes restent faibles à Kiev
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