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La mission d'établissement des faits (FFM), mise en place par le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, a déclaré avoir documenté des abus, notamment des exécutions sommaires.

Conflit en RDC : L'ONU constate de possibles crimes de guerre et crimes contre l'humanité

Le groupe rebelle M23 et les forces armées de la RDC ainsi que leurs affiliés ont tous commis de graves violations des droits humains dans l'est de la République démocratique du Congo, ont déclaré vendredi des enquêteurs de l'ONU, avertissant de possibles crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Une mission d'enquête des Nations Unies sur la situation dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu en République démocratique du Congo a conclu dans un rapport que toutes les parties impliquées dans ce conflit dévastateur avaient commis des abus depuis la fin de 2024, y compris des exécutions sommaires et des violences sexuelles généralisées.

Les conclusions "soulignent la gravité et l'ampleur des violations et abus commis par toutes les parties au conflit, y compris des actes pouvant constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", indique le rapport.

L'est de la RDC, une région frontalière du Rwanda et riche en ressources naturelles, subit des violences extrêmes depuis plus de trois décennies.

Depuis sa résurgence à la fin de 2021, le groupe rebelle M23 a pris le contrôle de vastes territoires dans cette région instable, déclenchant une crise humanitaire en spirale.

Une nouvelle flambée de violences a éclaté au début de cette année lorsque le M23 a capturé les villes clés de Goma et Bukavu, y établissant ses propres administrations.

Les gouvernements congolais et rwandais ont signé un accord de paix en juin, et Kinshasa a signé une déclaration de principes distincte avec le groupe rebelle M23 en juillet, incluant un "cessez-le-feu permanent" visant à mettre fin au conflit.

Cependant, la violence persiste sur le terrain.

‘Respect du droit international’

"Avec de nouveaux rapports de violations qui continuent d'émerger, les gouvernements congolais et rwandais doivent prendre des mesures urgentes pour garantir le strict respect du droit international par leurs propres forces nationales et les groupes armés affiliés, tout en cessant de soutenir ces derniers", suggère le rapport.

La mission d'enquête (FFM), établie par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU en février, a documenté l'incapacité de toutes les parties à protéger adéquatement les civils, notamment lors de la prise de Goma, ainsi que des attaques contre des écoles et des hôpitaux.

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