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La Turquie dénonce les actions d'Israël à Hébron et à Gaza et appelle l'Unesco et la communauté internationale à défendre le patrimoine palestinien.

Ankara condamne les actions israéliennes à la mosquée Ibrahim et appelle au respect des sites sacrés

Le ministère turc des Affaires étrangères a fermement condamné les interventions israéliennes en cours à la mosquée Ibrahim d'Hébron, en Cisjordanie occupée, avertissant que les tentatives de modifier le statut historique et religieux du site constituaient une violation directe du droit international et une atteinte aux valeurs humaines communes.

Dans un communiqué publié jeudi, la Turquie a rejeté les tentatives d'Israël d'usurper l'autorité du peuple palestinien et a appelé l'Unesco et la communauté internationale à agir de toute urgence.

Le ministère a souligné que la mosquée Ibrahim, l'un des sites islamiques les plus sacrés de Palestine, revêtait une signification non seulement religieuse, mais aussi culturelle profonde pour des générations de Palestiniens.

La récente construction par Israël de couloirs piétonniers, d'ascenseurs et d'autres infrastructures – sans le consentement des Palestiniens et sur des terres confisquées aux résidents locaux – a été dénoncée comme une tentative délibérée de modifier le caractère du site et de faciliter son contrôle par des colons.

La Turquie a également exprimé sa profonde inquiétude face aux informations selon lesquelles Israël pourrait transférer l'autorité administrative de la mosquée des institutions palestiniennes aux conseils de colons israéliens.

Poursuite des attaques contre le patrimoine culturel palestinien

Cette condamnation s'inscrit dans le contexte d'un schéma plus large de destruction et d'appropriation du patrimoine culturel palestinien, documenté dans les Territoires palestiniens occupés.

À Gaza, les frappes aériennes israéliennes menées ont gravement endommagé ou détruit des dizaines de monuments culturels de fin 2023 à début 2024.

Parmi eux figuraient la Grande mosquée Omari, l'une des plus anciennes mosquées de la région, et l'église Saint-Porphyre, l'un des plus anciens lieux de culte chrétiens au monde.

D'autres sites irremplaçables, tels que le palais du Pacha et le musée Al-Mathaf, ont été réduits en ruines. Les Archives centrales de la ville de Gaza, qui conservaient des documents historiques couvrant plus de 150 ans, ont également été détruites.

ONU : Crimes de guerre et crimes contre l’humanité

Une enquête des Nations unies publiée en juin 2025 a révélé que les attaques israéliennes contre des sites religieux, éducatifs et culturels pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. L’enquête a conclu que ces frappes manquaient souvent de justification militaire et s’inscrivaient dans un plan plus vaste visant à effacer l’identité et le patrimoine palestiniens.

La Turquie a appelé l’Unesco et les autres agences onusiennes à agir avec détermination pour défendre les droits culturels des Palestiniens. Les responsables turcs ont souligné que ces violations constituaient non seulement un affront au patrimoine palestinien, mais aussi une atteinte aux valeurs humaines mondiales. Ils ont exhorté la communauté internationale à assumer sa responsabilité de protéger les monuments culturels dans les zones de conflit, en particulier lorsqu’ils sont délibérément ciblés.

« La préservation des sites culturels et religieux n’est pas seulement une obligation régionale, mais un devoir moral partagé par toute l’humanité », a déclaré la Turquie dans son communiqué. « Nous ne devons pas permettre que le patrimoine devienne une victime de l’occupation et de l’agression. »

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