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0.51 %Public Eye a constaté que la portion moyenne analysée contenait près de six grammes de sucre ajouté, soit le double de la quantité détectée dans les principaux produits Cerelac sur le marché indien.
L'ONG suisse Public Eye a accusé mardi Nestlé de pratiquer des doubles standards en affirmant que la société vend des céréales pour nourrissons en Afrique avec une teneur en sucre plus élevée que sur les marchés plus développés, des allégations que Nestlé a qualifiées de trompeuses et infondées.
En collaboration avec des organisations de la société civile en Afrique, Public Eye a récolté près de 100 produits de la gamme de céréales instantanées pour nourrissons Cerelac de Nestlé et a déclaré qu'après analyses en laboratoire, contrairement aux marchés européens, plus de 90 % des produits contenaient d'importantes quantités de sucres ajoutés.
Reuters n'a pas pu vérifier immédiatement ces conclusions.
Niveaux de sucres ajoutés
Nestlé a indiqué que les niveaux de tous types de sucres ajoutés dans ses céréales pour nourrissons étaient bien inférieurs aux limites fixées par l'organisme international de normalisation alimentaire, le Codex Alimentarius.
« Il est trompeur et scientifiquement inexact de qualifier de sucres raffinés ajoutés aux produits les sucres provenant des céréales et naturellement présents dans les fruits », a réagit un porte-parole de Nestlé.
« Si l'on exclut les sucres provenant d'ingrédients comme le lait, les céréales et les fruits, nos céréales pour nourrissons Cerelac ne contiennent pas les niveaux de sucres raffinés ajoutés mentionnés dans le rapport. »
En avril 2024, Public Eye avait rapporté que Nestlé ajoutait du sucre à ses aliments pour bébés vendus dans des pays à faibles revenus, dont l'Inde, mais pas sur les marchés européens, ce qui avait entraîné une enquête du régulateur alimentaire indien.
Le rapport publié mardi a répété cette affirmation, en se concentrant sur l'Afrique.
Dans une lettre ouverte datée du 17 novembre, le réseau International Babyfood Action Network (IBFAN) et 19 organisations de la société civile de 13 pays africains aussi dispersés que le Maroc, le Nigeria et l'Afrique du Sud ont exhorté le directeur général de Nestlé, Philipp Navratil, à mettre fin à ce qu'ils qualifient de double standard concernant les sucres ajoutés dans les aliments pour bébés vendus en Afrique.
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