Sport
Dollar
42,3350
0.2 %Euro
49,1712
0.05 %Gram Gold
5.547,4900
-0.07 %Quarter Gold
9.430,0100
0 %Silver
69,2000
0.51 %Le Soudan salue les efforts de l'Arabie saoudite et des États-Unis pour instaurer une "paix juste et équitable" dans le pays, après que Trump a annoncé le début des travaux sur le dossier soudanais, à la demande du prince héritier saoudien.
Le Conseil souverain soudanais a déclaré dans un communiqué que le gouvernement « remercie » Riyad et Washington pour leur intérêt et leurs efforts continus visant à « faire cesser l'hémorragie de sang soudanaise », et a affirmé sa disposition à s'engager sérieusement dans les démarches de paix.
Cette position a suivi les déclarations de Trump lors du « Forum d'investissement américano-saoudien » à Washington, où il a estimé que le prince Mohammed ben Salmane « jouera un rôle fort pour mettre fin au conflit » au Soudan, et que Washington allait commencer à travailler sur le dossier immédiatement.
Parallèlement, le conseiller du président américain pour les affaires africaines, Masad Boulos, a confirmé mercredi l'engagement des États-Unis à « mettre fin au conflit effroyable » au Soudan. Il a écrit sur la plateforme X que Washington, sous la conduite de Trump et en coopération avec le secrétaire d'État Marco Rubio, travaille avec l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Égypte et d'autres partenaires « pour faciliter une trêve humanitaire et mettre fin au soutien militaire étranger aux parties ».
L'Arabie saoudite et les États-Unis parrainent depuis mai 2023 des pourparlers à Djeddah entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF), qui ont abouti à un accord de protection des civils et à plusieurs cessez-le-feu, mais de larges violations ont conduit les deux pays à suspendre les négociations.
Un gouvernement civil à large légitimité
Riyad et Washington participent également au « mécanisme quadripartite » aux côtés de l'Égypte et des Émirats arabes unis, qui a appelé en septembre dernier à une trêve humanitaire initiale de trois mois, en vue d'un cessez-le-feu permanent et du lancement d'un processus de transition de neuf mois conduisant à un gouvernement civil à large légitimité.
Depuis le 26 octobre, les Forces de soutien rapide contrôlent la ville d'El-Fashir, capitale de l'État du Nord-Darfour dans l'ouest du Soudan, et y auraient commis des massacres selon des ONG locales et internationales. Le chef de ces forces, Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti », a reconnu l'existence de « débordements » de la part de ses éléments, affirmant avoir mis en place des commissions d'enquête.
Outre l'ouest, les trois États de la région du Kordofan (Nord, Ouest et Sud) ont connu ces derniers jours de violents affrontements entre l'armée soudanaise et les RSF, entraînant le déplacement de dizaines de milliers de personnes.
Sur les 18 États du pays, les Forces de soutien rapide contrôlent actuellement les cinq États du Darfour à l'ouest, à l'exception de certaines parties septentrionales du Nord-Darfour toujours aux mains de l'armée, qui contrôle la plupart des zones des 13 autres États au sud, au nord, à l'est et au centre, y compris la capitale Khartoum.
La scrise humanitaire au Soudan s'aggrave en raison d'une guerre meurtrière entre l'armée et les RSF qui dure depuis avril 2023, ayant fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement d'environ 13 millions de personnes.
Comments
No comments Yet
Comment