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La Tanzanie affirme que cette politique vise à stimuler l'emploi et les revenus de ses citoyens.

Le Kenya s'indigne de l’interdiction tanzanienne visant les étrangers exploitant de petits commerces

Le Kenya a officiellement exprimé, jeudi, son inquiétude face à une récente décision de la Tanzanie d'interdire aux non-citoyens de gérer de petites entreprises, avertissant que cette mesure menace l'intégration économique régionale.

Le Kenya et la Tanzanie font partie de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), un bloc qui, dans le cadre d'un accord de marché commun, garantit la libre circulation des biens, de la main-d'œuvre et des services entre ses huit États membres.

Plus tôt cette semaine, la Tanzanie a imposé une interdiction aux étrangers de s'engager dans 15 types de petites entreprises, notamment les transferts d'argent mobile, l'exploitation minière artisanale, les salons de beauté, ainsi que la création de stations de radio et de télévision.

Les contrevenants s'exposent à des amendes d'environ 10 millions de shillings tanzaniens (3 900 dollars), à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à six mois, ainsi qu'à la révocation de leur visa et de leur permis de séjour.

Protocole de marché

La Tanzanie affirme que cette mesure vise à stimuler la création d'emplois locaux et les revenus nationaux.

Des centaines de milliers de Kényans vivent et exercent des activités commerciales dans le pays voisin, la Tanzanie.

"Le Kenya a noté que cette ordonnance est incompatible avec les dispositions clés du Protocole du Marché Commun de l’EAC," a déclaré Caroline Karugu, haute responsable kényane pour les Affaires de la Communauté d'Afrique de l'Est, dans un communiqué partagé sur X.

"Cette ordonnance sape l'objectif principal de l'intégration économique régionale et constitue un revers significatif pour les progrès réalisés dans le cadre du Protocole du Marché Commun de la Communauté d'Afrique de l'Est," a-t-elle ajouté.

"J'ai officiellement écrit au Secrétariat de l’EAC pour notifier à la République Unie de Tanzanie de revoir cette ordonnance," a-t-elle conclu.

Selon la directive tanzanienne, les citoyens qui assistent des non-citoyens dans ces activités interdites pourraient également être sanctionnés par des amendes ou des peines de prison.

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