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La Türkiye accueillera la COP31 à Antalya, à la suite du retrait de la candidature de Canberra par le Premier ministre australien, Anthony Albanese.

La Türkiye accueillera la COP31 à Antalya après un accord conclu avec l'Australie

La COP31 se tiendra finalement à Antalya, station balnéaire méditerranéenne.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a annoncé que le ministre du Changement climatique, Chris Bowen, présiderait les négociations de la COP, la Türkiye assurant le statut de pays hôte et la présidence de la conférence.

Fatma Varank, vice-ministre turque de l’Environnement, de l’Urbanisation et du Changement climatique et négociatrice en chef pour le climat, a déclaré que la Türkiye abordait les questions climatiques avec empathie et un sens partagé des responsabilités.

"Le changement climatique est un défi mondial qui exige solidarité, collaboration et compréhension mutuelle", a-t-elle affirmé.

La Türkiye, a-t-elle ajouté, reste déterminée à contribuer de manière constructive à l'agenda climatique mondial et à maintenir une approche inclusive qui prenne en compte les préoccupations de tous les pays.

Varank a précisé qu'en plaçant l'action climatique au cœur de ses priorités, la Türkiye tenait à ce que la COP31 ne se limite pas à une région particulière, mais s'intéresse à l'ensemble des zones vulnérables, notamment le Pacifique, l'une des régions les plus affectées par la crise climatique.

"Le Pacifique est une région fragile que l'Australie a souhaité maintenir à l'ordre du jour dès le départ. Elle voulait attirer l'attention internationale sur cette région. Nous avons pleinement soutenu cette initiative. La Türkiye a toujours été aux côtés des communautés vulnérables", a-t-elle ajouté.

Elle a également souligné que, si la Türkiye assumait le rôle de pays hôte, elle pourrait servir de pont entre pays développés et pays en développement.

Initiatives de la Première dame turque

L'engagement de la Première dame turque, Emine Erdoğan, en faveur du développement durable et de la sensibilisation au changement climatique renforce l'implication plus large de la Türkiye en faveur d'un leadership climatique inclusif et s'inscrit dans sa volonté d'accueillir la COP31.

Emine Erdoğan est devenue une figure centrale de la politique environnementale turque, notamment grâce au projet "Zéro déchet", lancé sous son impulsion en 2017 et reconnu à l'international.

Cette initiative encourage la réduction des déchets, le recyclage et les pratiques d'économie circulaire au sein des institutions publiques, des municipalités et du secteur privé, et a contribué à positionner la Türkiye comme un acteur engagé dans l'utilisation efficace des ressources à l'échelle internationale.

Le projet a été salué par la communauté internationale et a reçu le "Prix d'action pour les objectifs mondiaux" du PNUD pour sa contribution à une consommation et une production responsables.

Emine Erdoğan a également présidé le Conseil consultatif de haut niveau des Nations unies sur le zéro déchet, réunissant des experts internationaux afin d'élaborer des normes et de promouvoir les pratiques zéro déchet dans le monde.

Elle présente fréquemment l'action climatique comme un enjeu de justice intergénérationnelle, affirmant que la protection de l'environnement relève d'une "responsabilité envers les générations futures".

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