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%Le bloc panafricain avertit que toute tentative de reconnaissance de la région sécessionniste de Somalie risque de saper la souveraineté et d'établir un "précédent dangereux" à travers le continent.
L'Union africaine (UA) a rejeté toute initiative visant à reconnaître la région sécessionniste du Somaliland comme État indépendant, réaffirmant son engagement ferme en faveur de l'unité, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Somalie.
Le bloc a publié une déclaration vendredi, indiquant que le président de la Commission de l'UA, Mahmoud Ali Youssouf, « réaffirme sans équivoque » sa position en faveur du « respect de l'intangibilité des frontières héritées à l'indépendance ».
La déclaration précisait que Youssouf « rejette fermement toute initiative ou action visant à reconnaître le Somaliland en tant qu'entité indépendante, rappelant que le Somaliland demeure une partie intégrante de la République fédérale de Somalie ».
« Toute tentative de compromettre l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Somalie va à l'encontre des principes fondamentaux de l'Union africaine et risque de créer un précédent dangereux aux implications majeures pour la paix et la stabilité sur l'ensemble du continent », a ajouté la déclaration.
La Ligue arabe condamne
La déclaration a souligné l'« engagement indéfectible » de l'UA en faveur de l'unité, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Somalie, ainsi que son plein soutien aux efforts des autorités somaliennes pour consolider la paix, renforcer les institutions de l'État et promouvoir une gouvernance inclusive.
Vendredi, Israël est devenu le premier pays au monde à reconnaître le Somaliland comme État souverain.
La Ligue arabe a également condamné la reconnaissance du Somaliland par Israël. Le secrétaire général de la Ligue, Ahmed Aboul Gheit, a qualifié cette décision de « provocatrice et d'une grave menace pour la sécurité régionale ».
Dans une déclaration vendredi, Aboul Gheit a indiqué que la Ligue arabe rejette entièrement la décision, la qualifiant d'atteinte claire au droit international et d'entrave aux principes d'intégrité territoriale et de souveraineté des États consacrés par la Charte des Nations unies.
Il a souligné que le Somaliland demeure une partie intégrante de la République fédérale de Somalie, reconnue au plan international, et a averti que toute reconnaissance unilatérale porte atteinte aux normes internationales établies régissant la condition d'État et la reconnaissance.
Risques d'une déstabilisation accrue
Aboul Gheit a en outre critiqué la démarche en la qualifiant d'initiative émanant d'une puissance occupante qui continue de violer des résolutions internationales et de commettre au quotidien des abus contre le peuple palestinien et les États voisins.
L'organisation a appelé la communauté internationale à faire respecter le droit international et à rejeter les actions qui risquent de déstabiliser davantage la Corne de l'Afrique.
Le Somaliland, qui n'a reçu aucune reconnaissance officielle depuis sa proclamation de sécession de la Somalie en 1991, fonctionne comme une entité administrative, politique et sécuritaire de facto indépendante, le gouvernement central étant dans l'incapacité d'exercer son autorité sur la région et ses dirigeants ne parvenant pas à obtenir une reconnaissance internationale de l'indépendance.
Le gouvernement somalien refuse de reconnaître le Somaliland comme un État indépendant, le considère comme une partie intégrante de son territoire et estime que tout accord ou engagement direct avec lui constitue une violation de la souveraineté et de l'unité de la Somalie.
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