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%Les accords marquent le premier changement majeur dans le cadre des réformes annoncées le mois dernier, qui visent à faire du statut de réfugié une situation temporaire.
L'Angola et la Namibie ont accepté de reprendre des migrants irréguliers et des criminels après que le gouvernement britannique a menacé d'imposer des sanctions sur les visas aux pays refusant de coopérer, a déclaré la ministre de l'Intérieur britannique, Shabana Mahmood, samedi.
La République démocratique du Congo s'est vu retirer les services de visa accéléré et le traitement préférentiel destiné aux VIP et aux décideurs, pour n’avoir pas satisfait aux exigences de la Grande-Bretagne visant à améliorer la coopération, selon le ministère.
La Grande-Bretagne pourrait durcir les mesures jusqu'à un arrêt complet des visas pour la RDC à moins que « la coopération ne s'améliore rapidement ».
« Nous attendons des pays qu'ils respectent les règles. Si l'un de leurs ressortissants n'a pas le droit d'être ici, ils doivent le reprendre », a ajouté la ministre de l'Intérieur.
Ces accords constituent le premier changement majeur dans le cadre des réformes annoncées le mois dernier, qui visent à rendre le statut de réfugié temporaire et à accélérer les expulsions des personnes arrivant au Royaume-Uni.
La ministre des Affaires étrangères, Yvette Cooper, a indiqué que le Royaume-Uni avait « renvoyé plus de 50 000 personnes n'ayant pas le droit de rester » depuis juillet dernier, soit une augmentation de 23 % par rapport à la période précédente.
Il a demandé aux diplomates de faire des retours une priorité absolue.
Les pays africains concernés n'ont pas encore commenté publiquement la décision britannique.
Demandes d'asile
Le Premier ministre Keir Starmer, élu l'été dernier, est sous pression pour empêcher les migrants de traverser la Manche à bord de petites embarcations en provenance de France, un phénomène qui a aussi posé problème à ses prédécesseurs conservateurs.
Plus de 39 000 personnes, beaucoup fuyant des conflits, sont arrivées cette année à la suite de ces voyages dangereux, soit plus que pour l'ensemble de 2024 mais moins que le record établi en 2022.
Les demandes d'asile au Royaume-Uni atteignent un niveau record, avec environ 111 000 dossiers déposés dans l'année jusqu'en juin 2025, selon les chiffres officiels.
Plus de 100 associations britanniques ont écrit à Mahmood, la pressant de « mettre fin à la stigmatisation des migrants et aux politiques de façade qui ne font que du mal », affirmant que de telles mesures alimentent le racisme et la violence.
Les sondages suggèrent que l'immigration a dépassé l'économie comme principale préoccupation des électeurs.
Quelque 109 343 personnes ont demandé l'asile au Royaume-Uni dans l'année se terminant en mars 2025, soit une hausse de 17 % par rapport à l'année précédente et 6 % de plus que le pic de 2002 de 103 081.
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