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Les sanctions américaines sont liées à la décision de la CPI d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

L'ONU condamne les nouvelles sanctions de Washington contre des juges de la CPI

Vendredi, les Nations unies ont condamné Washington pour avoir intensifié les « représailles » contre les institutions internationales, après que l'administration Trump a imposé des sanctions à deux nouveaux juges de la Cour pénale internationale dans le cadre de leur enquête sur Israël.

Les juges visés par les sanctions américaines jeudi — Gocha Lordkipanidze, de Géorgie, et Erdenebalsuren Damdin, de Mongolie — avaient voté plus tôt dans la semaine pour rejeter une contestation déposée par Israël qui cherchait à mettre fin à une enquête pour crimes de guerre à Gaza.

« L'annonce d'hier de sanctions américaines contre deux autres juges (de la CPI)... représente une nouvelle intensification des représailles contre les institutions internationales », a déclaré le bureau des droits de l'ONU sur X.

Les sanctions américaines étaient liées à la décision de la CPI en novembre 2024 d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Violation de l'État de droit et de l'indépendance de la justice

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a déclaré dans un communiqué jeudi que les juges nouvellement sanctionnés avaient plus tôt dans la semaine voté en faveur du maintien de ces mandats.

Washington avait également imposé en juillet dernier des sanctions à Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, qui a à plusieurs reprises accusé Israël de commettre un génocide à Gaza.

« Le fait de cibler ainsi des juges, ainsi que des procureurs et des experts de l'ONU, va à l'encontre de l'État de droit et de l'administration de la justice », a ajouté le bureau des droits de l'ONU vendredi.

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