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%Le vice-président sud-soudanais Riek Machar fait face à plusieurs accusations graves, qui peuvent potentiellement entraîner de lourdes sanctions, notamment l'emprisonnement à vie ou la peine de mort.
Le Premier Vice-Président du Soudan du Sud, Riek Machar, fait face à plusieurs accusations graves, pouvant entraîner des peines sévères, notamment la réclusion à perpétuité ou la peine de mort.
En conséquence, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a suspendu Machar de ses fonctions jeudi soir, "en attendant son procès devant le tribunal", a annoncé la Présidence.
Cette annonce, contenue dans un décret présidentiel, a été diffusée sur la chaîne publique South Sudan Broadcasting Corporation (SSBC).
Le ministre du Pétrole du pays, Puot Kang Chol, un proche allié de Machar, a également été suspendu.
‘Trahison, crimes contre l’humanité’
Plus tôt jeudi, le ministre de la Justice du Soudan du Sud, Joseph Geng Akech, a déclaré que le Premier Vice-Président Machar devra répondre à des accusations de trahison, de meurtre et de crimes contre l'humanité.
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