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Plusieurs pays ont signé une déclaration contre les atrocités au Soudan et dénoncent les restrictions d'accès qui accentuent la famine ainsi que la malnutrition.

Plus de 20 pays condamnent les atrocités de RSF au Soudan et exigent la fin des violences

Un groupe de ministres des Affaires étrangères et de hauts responsables de plus de vingt pays a publié lundi une déclaration commune condamnant les atrocités et les violations du droit international humanitaire au Soudan, exprimant une « vive inquiétude face aux rapports de violence systématique à l'encontre des civils ».

Les signataires se sont dits « profondément alarmés par les rapports de violences systématiques et continues à l'encontre des civils pendant et après la chute de la ville d'El-Fasher aux mains des Forces de soutien rapide (RSF) », ainsi que par l'escalade des combats dans le Nord du Darfour et la région du Kordofan.

Ils ont qualifié de « violations odieuses du droit international humanitaire », le « ciblage délibéré de civils, les massacres à motivation ethnique, les violences sexuelles liées au conflit, la faim utilisée comme méthode de guerre et l'entrave à l'accès humanitaire ».

« De tels actes, s'ils sont avérés, constituent des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au regard du droit international », indique la déclaration.

Les ministres et responsables ont exigé l'arrêt immédiat des violences, estimant que « l'impunité doit cesser et que des comptes doivent être rendus ».

Ils ont souligné que « la protection et la justice pour le peuple soudanais ne sont pas seulement une obligation juridique, mais aussi un impératif moral urgent ».

« Toutes les parties doivent respecter le droit international humanitaire », a-t-elle ajouté, appelant à un passage sécurisé pour les civils et à la facilitation immédiate de l'aide conformément à la résolution 2736 du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le groupe a également exhorté les parties belligérantes à convenir d'un cessez-le-feu et d'une trêve humanitaire de trois mois et a mis en garde contre toute tentative de partition du Soudan.

« Nous réaffirmons notre soutien à la souveraineté, à l'unité et à l'intégrité territoriale du pays et au droit de son peuple de vivre dans la paix, la dignité et la justice sans ingérence extérieure », indique-t-elle.

Parmi les signataires figuraient le Canada, l'Espagne, le Royaume-Uni, la Norvège, l'Allemagne, l'Irlande, la Suède, l'Autriche, la Croatie, la République tchèque, la Finlande, la Pologne et la Suisse.

Les ministres et responsables ont conclu en exhortant toutes les parties à « se rendre à la table des négociations », soulignant que « seul un processus politique soudanais large, inclusif et dirigé par les Soudanais peut résoudre les défis du Soudan ».

Dimanche, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a rapporté que près de 89 000 personnes ont été déplacées d'Al Fasher et de ses environs dans le Nord-Darfour depuis le 26 octobre, date à laquelle les RSF ont pris le contrôle de la ville.

Les RSF ont pris le contrôle d'Al Fasher et ont commis des massacres à caractère ethnique, selon des organisations locales et internationales, tandis que des avertissements indiquent que l'assaut pourrait ancrer une partition géographique du pays.

Depuis le 15 avril 2023, l'armée soudanaise et les RSF sont engagées dans une guerre que les médiations régionales et internationales n'ont pas réussi à faire cesser. Le conflit a fait des milliers de morts et déplacé des millions de personnes.

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