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Ce samedi 27 décembre, les Côte d’Ivoiriens vont élire leurs députés. Deux grands partis s’affrontent, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) et l’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Législatives en Côte d’Ivoire, un jeu à deux plus un outsider

Ces élections interviennent deux mois après la réélection d’Alassane Ouattara à la présidence, obtenant 90 % des voix. L’opposition a vivement dénoncé le scrutin présidentiel, pointant notamment l’exclusion des principales figures de l’opposition par une décision de justice.

Les divisions révélées lors de la présidentielle ont en outre marqué la campagne des législatives : le parti des Peuples Africains, lié à l’ancien président Laurent Gbagbo, a décidé de boycotter ces élections.

À la veille du scrutin, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), formation du président ivoirien, semble en bonne position pour obtenir une majorité confortable pour les cinq années à venir. Déjà majoritaire à l’Assemblée nationale sortante, il est le seul parti à avoir présenté des candidats dans toutes les circonscriptions.

Dans un entretien accordé à Anadolu, Koné Mamadou, président du conseil d’administration de l’ONG Action Justice, estime que ces élections constitueront un test pour les forces politiques ivoiriennes. Pour lui, l’enjeu principal est que le parti au pouvoir comme l’opposition prouvent leur ancrage électoral réel à l’échelle nationale.

« L'enjeu, ce sera que chaque parti, chaque camp — les deux grands blocs, c’est‑à‑dire le parti au pouvoir et l’opposition — doit montrer qu’il détient effectivement la majorité des électeurs à l’échelle de la Côte d’Ivoire », a‑t‑il affirmé.

Mais un troisième acteur pourrait venir bousculer le jeu. L’ADCI (Aujourd’hui et demain la Côte d’Ivoire), créée en juin 2024, se présente comme la troisième formation politique. Porté par le député au verbe haut Tiémoko Assalé, le parti présente 45 candidats dont la moyenne d’âge est de 35 ans. Ancien journaliste engagé dans la lutte contre la corruption, Assalé pourrait modifier le paysage politique ivoirien. L’ADCI vise à constituer un groupe parlementaire — il lui faudrait au moins huit députés élus pour peser dans les débats de la future assemblée.

Samedi, quelque 8,7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour désigner 255 députés parmi 2 740 candidats en lice.

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