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-4 %Selon la Cour suprême, le principal leader de l'opposition, l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, avait déposé sa candidature à la présidence trop tard.
La principale coalition d'opposition de Guinée-Bissau et son parti historique, le PAIGC, ne figureront pas sur les bulletins de vote lors des élections présidentielles et législatives de novembre, selon la liste définitive des partis et des candidats publiée vendredi par la Cour suprême.
La plus haute juridiction de ce pays d'Afrique de l'Ouest avait déjà annoncé à titre provisoire les inéligibilités, qui sont dues à des candidatures tardives.
Le principal leader de l'opposition du pays, l'ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira, avait déposé trop tard sa candidature à la présidence sous la bannière du PAIGC, selon la Cour suprême, après avoir d'abord tenté de se présenter aux élections sous la bannière d'une coalition qui n'était pas correctement enregistrée.
M. Pereira dirige la principale coalition d'opposition, Pai Terra Ranka, composée d'une dizaine de partis politiques, dont son parti, le PAIGC, qui a conduit l'ancienne colonie portugaise à l'indépendance.
Candidature tardive
Fin septembre, la Cour suprême a déclaré que Pai Terra Ranka n'était pas éligible aux élections législatives du 23 novembre, qui se tiendront le même jour que l'élection présidentielle, en raison d'une candidature tardive.
Le PAIGC n'a quant à lui pas déposé de candidature législative, selon le porte-parole de la Cour suprême, Mamadu Embalo.
Pereira est revenu en Guinée-Bissau à la mi-septembre après avoir passé neuf mois à l'étranger en raison “d'une menace contre sa vie et de problèmes juridiques”.
Avant son retour, il avait déclaré à ses partisans au Portugal qu'il rentrait chez lui pour mener un « combat démocratique ».
Son rival de toujours, le président sortant Umaro Sissoco Embalo, est inscrit comme candidat à la présidence.
Les deux hommes politiques s'étaient affrontés lors de la dernière élection présidentielle du pays en 2019, Pereira contestant âprement sa défaite.
Tentative de coup d'État
En 2023, Embalo a dissous le parlement de Guinée-Bissau, alors dominé par l'opposition, à la suite d'affrontements armés que le président a qualifiés de tentative de coup d'État.
Cette décision a été vivement condamnée par Pereira, alors président du parlement, qui l'a qualifiée de coup d'État constitutionnel.
La Guinée-Bissau a connu une succession de coups d'État depuis son indépendance du Portugal en 1974.
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